jeudi 17 décembre 2009

Lutter contre la peine de mort Alexis Ghomari, José Hugard

Contre la peine de mort : tuer pour montrer qu’il ne faut pas tuer ?

La peine de mort est la négation même du droit humain le plus fondamental, celui de vivre, tel qu’énoncé dans la Déclaration Universelle des droits de l’Homme, et est à considérer comme la forme ultime de traitement cruel, inhumain et dégradant. Les années passées dans les couloirs de la mort peuvent également être assimilées à une forme de torture, universellement interdite par la Convention contre la Torture de 1984. Aujourd’hui, la tendance générale dans le monde est à l’abolition de la peine de mort.

De nombreuses autres raisons incitent à agir contre la peine de mort :

Elle n’est pas dissuasive. Il n’a jamais été prouvé que la peine de mort est plus dissuasive que d’autres formes de châtiments ; bien au contraire des études ont montré que la peine de mort est susceptible d’entraîner une hausse des crimes violents car elle contribue à banaliser les comportements brutaux. La plupart des criminels pensent qu’ils ne seront pas arrêtés et punis, dès lors, la question de savoir s’ils risquent la peine de mort ou la prison à vie ne se pose même pas ; le meilleur moyen d’agir préventivement contre le crime, crimes violents inclus, n’est pas l’imposition de peines plus sévères mais la garantie que tout crime sera puni.
Elle s’appuie sur une justice faillible.

La justice humaine n’est pas infaillible et le risque d’exécuter des innocents demeure une réalité dans les pays qui appliquent ce châtiment. Ces drames sont souvent liés à des faiblesses du système judiciaire : enquêtes bâclées, défense inexistante pour l’accusé, etc. La peine de mort est discriminatoire ; elle est surtout appliquée aux minorités, aux pauvres, aux membres de groupes ethniques ou religieux. La peine de mort est parfois utilisée comme instrument de répression politique ; les autorités emploient la peine de mort pour réduire au silence leurs opposants politiques.
Elle ne protège pas en profondeur la société.

Il est évident que la peine capitale exclut le criminel de la société de façon définitive. Mais est-on en droit d’user d’un tel moyen si le même but peut être atteint par d’autres peines, telles les peines privatives de liberté ? Eliminer un coupable en le mettant à mort est la solution de facilité, qui évite de se poser le vrai problème, celui de la réforme du système pénitentiaire, voire celui du corps social dans son ensemble. En agissant ainsi, l’Etat ne donne-t-il pas l’exemple - légalement - de la violence suprême ?

Elle ne permet pas au coupable de s’amender.

La peine de mort est irréversible. Elle interrompt tout processus de guérison, de réinsertion sociale, et est de ce point de vue l’aveu d’un échec de la société à se montrer solidaire envers ceux de ses membres les plus marginaux. Donner la mort à un être humain, c’est le supprimer, ce n’est pas le punir.

Elle ne respecte pas le droit à la vie.

L’homme coupable ne doit pas tenir son droit de vivre d’autres hommes qui l’en jugent digne. Le droit à la vie est un absolu, et la peine de mort l’une des formes du mépris de la vie. Cette conception rejoint celle du chrétien et de tout croyant, pour qui la vie est un don de Dieu.

La Peine de Mort en Chine (Maxence Mendel)


Tout d'abord la question des droits de l'homme, comme dans toute dictature qui se respecte, les droits de l'homme sont quasi inexistants en Chine. La peine de mort est toujours appliquée via des jugements expéditifs et publics tout comme les exécutions. La balle est facturée environ 8 € à la famille du condamné. Selon Amnesty International qui vient de publier le dernier bilan des exécutions à travers le monde, Chine est en premier de la liste avec 470 exécutions "reconnues" par le Parti tout en précisant que l'on est certainement bien loin de la réalité.

C'est certainement l'un des moyens le plus sûr avec l'ignorance, la disette et un système sanitaire archaïque de contrôler et maintenir une population sous son joug et en totale autarcie.

Cependant ce pays qui a lutté sans succès durant de longues décennies pour essayer d'imposer son régime politique à d'autres pays, a finalement du s'ouvrir au Capitalisme pour sa survie économique, il a même su habilement et rapidement en faire un atout majeur pour positionner la Chine sur le devant de la scène économique mondiale, n'oublions pas que nous - pays développés et capitalistes - avons un système qui repose principalement sur le libre échange et la commercialisation des produits de consommation que nous achetons quotidiennement et qui sont majoritairement fabriqués... en Chine...

Il me semble d'ailleurs que le premier pays finançant la dette des USA est bien la Chine... Cocasse que de constater que la Chine finance son principal ennemi...

Problème de sources non citées.

lundi 7 décembre 2009

Les erreurs judiciaires en Chine.

17 juin 2005: En Chine, la victime d'un homme exécuté il y a 16 ans réapparaît dans sa ville natale

En 1987, le jeune Teng avoue - probablement sous la torture - un meurtre qu'il n'a jamais commis. Deux ans plus tard, il est fusillé pour l'assassinat de Mme Shi, une femme du quartier disparue qui réapparaît mystérieusement seize ans plus tard. La justice s'est trompée mais elle ne peut pas réparer son erreur. Polémique en Chine.

En avril 1987, la police chinoise découvre un cadavre démembré dans une ville de la Province de Hunan. Une enquête bâclée arrive à la conclusion qu'il s'agit de Shi Xiaorong et que Teng Xingshan est son assassin, un boucher prétendument amoureux d'elle.

Lors de son procès, la police affirme qu'il a confessé son crime. La sentence tombe : peine de mort, il sera exécuté dans deux ans.

En 1989, Teng Xingshan se présente donc devant le peloton d'exécution et meurt dans l'oubli et l'anonymat. L'histoire aurait dû en rester là.

Mais près de vingt ans plus tard, la famille du condamné entend des rumeurs. Mme Shi serait de retour, dans sa ville de la province de Guizhou. Elle aurait été vendue à un homme, raison pour laquelle elle aurait quitté la région durant toutes ces années. Lorsque la police lui apprend que Teng Xingshan a été exécuté, elle répond qu'ils ne se connaissent pas.

Suicide d'un condamné a mort (Rosseeuw Virgil)

Suicide d'un condamné à mort quelques heures avant son exécution : nouvelles polémiques autour du système judiciaire américain.

Michael Johnson, 29 ans, a mis fin à ses jours le 19 octobre 2006 dans le couloir de la mort du Texas, quelques heures seulement avant son exécution. Sur le mur de sa cellule, il a laissé cette phrase, inscrite avec son propre sang : « Je ne l'ai pas fait ».

23 octobre 2006 / 3 heures du matin, ou presque ce jeudi 19 octobre dans le couloir de la mort texan. Le condamné Michael Dewayne Johnson s'apprête à vivre ses dernières heures, son exécution par injection létale est prévue dans moins de 18 heures. Ici, le gardien effectue des rondes de surveillance chaque quart d'heure ; un délai néanmoins suffisant pour que le jeune homme de 29 ans se tranche les veines jugulaires ainsi qu'une artère du bras droit avec un outil de fortune composé d'une pièce métallique attachée à un bout de bois. Lorsque le gardien s'en aperçoit, Michael Johnson gît, déjà inanimé, dans une mare de sang. Sur le mur de sa cellule, ces quelques mots rouges vifs sont gribouillés avec son propre sang « Je ne l'ai pas fait » (I didn't do it). Transporté en urgence à l'hôpital, les médecins ne peuvent que constater son décès quelques instants après son admission.

Si ce n'est pas la première fois qu'un condamné à mort met fin à ses jours, jamais le suicide n'a été aussi proche de l'heure de son exécution. Michael Johnson a toujours clamé son innocence depuis son inculpation en 1995. Condamné à mort pour le meurtre d'un employé d'une station service près de Lorena au Texas, il n'a cessé d'affirmer que son complice – et non lui - avait tiré le coup fatal.


Le marchandage des peines

David Noel Vest, complice de Michael Johnson en cette triste nuit du 9 au 10 septembre 1995, s'en est tiré avec une très légère peine de huit ans de prison, à peine une tape sur les doigts. Le système judiciaire américain autorise ainsi d'importantes remises de peine en échange d'aveux obtenus par le procureur de l'état.

David Vest, qui a immédiatement avoué le meurtre au moment de son arrestation, s'est ensuite rétracté affirmant que Michael Johnson avait tiré. Vest fut alors condamné à huit ans de prison – il est aujourd'hui libre – Johnson à la condamnation à mort – il est aujourd'hui mort... Les associations abolitionnistes dénoncent ces inégalités flagrantes qui ne reposent que sur des aveux obtenus sous la pression.

Michael Dewayne Johnson n'était âgé que de 18 ans au moment des faits et n'avait jusque là aucun antécédent judiciaire. Il a mis fin à ses jours à l'âge de 29 ans, onze ans après le meurtre pour lequel il fut condamné à la sanction suprême. Il aurait été le 46e détenu exécuté sur le sol des Etats-Unis depuis le début de l'année... mais en a décidé autrement

vendredi 4 décembre 2009

la peine de mort et les religions

La peine de mort et la religion:

- L'Eglise Catholique:

Malgré la loi de l'Eglise " tu ne tueras point " ( Exode XX-13), L'Ancien et le Nouveau Testament prévoient aussi la peine de mort pour un certain nombre de crimes " Quiconque aura répandu le sang de l'homme, que son sang soit répandu " (Genèse IX-1-6).

Jusqu'au 4ème siècle, l'Eglise était entièrement contre la peine de mort. Mais après son intégration dans l'Etat romain, l'Eglise remplaça progressivement sa condamnation par la reconnaissance du droit de l'Etat de prononcer et d'appliquer la peine de mort.

Au 13ème siècle, St Thomas d'Aquin dit: "Si quelqu'un représente un danger pour la société à cause de son péché, il est acceptable et juste qu'il soit mis à mort pour le bien de la société."

En 1969, l'Etat du Vatican supprimait la peine de mort pour tous les crimes. Mais actuellement, l'Eglise continue à reconnaître aux autorités civiles le droit de la prononcer et de l'exécuter. ( En réalité, Il faut savoir que le Vatican est principalement contre la peine de mort mais ne l'exclut pas à 100%).

De nos jours, avant chaque condamnation, le pape appelle à la grâce pour les condamnés.

La peine de mort dans la nouvelle version du catéchisme( 11/1997 ):

La Conférence des évêques de France fait état d'une nouvelle approche de la question de la peine de mort dans la nouvelle version du Catéchisme de l'Église catholique.

Le Vatican vient de publier la version définitive du catéchisme latin (sur lequel doivent se baser les autres catéchismes nationaux) qui comporte des modifications par rapport à la première version publiée en 1992. L'un des points controversés était et reste la position de l'Église face à la légitimité de la peine de mort alors qu'elle a été abolie dans certains pays

Si, dans le numéro 2266, on a supprimé la référence à son utilisation "dans les cas d'extrême gravité", elle se trouve explicitement dans le numéro suivant : "l'enseignement traditionnel de l'Église n'exclut pas le recours à la peine de mort si cette dernière s'avère être la seule voie praticable dans la défense efficace de la vie (...) face à l'agresseur injuste."

ll faut savoir que l'Eglise catholique n'a jamais condamné la peine capitale. Au contraire, de nombreux théologiens ont insisté sur le fait que la peine de mort pouvait être une sanction nécessaire, notamment à l'égard des hérétiques afin de prévenir la diffusion de leurs idées dangereuses et de protéger le peuple de Dieu. Il est à noter que l'Eglise se refusait à appliquer elle-même le châtiment suprême.

L'argument théologique le plus fort contre la peine de mort est la notion de "Rédemption" qui est au centre du christianisme parce que ses fidèles croient que la crucifixion du Christ et sa résurrection ont apporté la Rédemption au monde.

"Si nous, en tant que Chrétiens, nous ne croyons pas qu'un être humain puisse changer et prendre un nouveau départ, nous nions alors le véritable pouvoir des Evangiles, le message de Jésus".

- Le Judaïsme:

La tradition juive a admis la peine de mort pour le meurtre, le sacrilège, l'idolâtrie, la débauche, la rébellion.

- Le Bouddhisme:

Tout d'abord, il faut savoir que le Bouddhisme contrairement aux autres religions n'a pas de lois mais tend plutôt à donner des conseils ou des codes. Le "sentier" à suivre selon Bouddha est clair: la vengeance, la haine, le désir de rétribution sont des concepts totalement étrangers au mode de pensée bouddhiste. En réalité, tout doit tendre vers la compassion.

Le droit à la vie est reconnu par le premier précepte que tout adepte du bouddhisme doit observer.

Il est donc inutile de préciser que le bouddhisme est totalement contre la peine de mort et que cette pratique est donc répugnante pour tout bouddhiste.

- L'Hindouisme:

Autrefois, la peine de mort punissait ceux qui refusaient ou contrevenaient au "dharma" et cela même s'ils n'avaient pas causé la mort d'un être humain.

Cependant, on trouve régulièrement des passages contre la peine de mort. La notion hindouiste de châtiment n'est pas basée sur la vengeance.

Pour les hindous, la peine de mort est excessive et inutile. Ils s'imposent plutôt une sorte de travail de réforme destiné à amener le coupable à se repentir et à ne pas récidiver par un processus mental ou psychologique.

" Mon credo de non-violence ne favorise pas le châtiment des voleurs ni même des assassins. Je ne peux en toute conscience être d'accord pour qu'un être humain soit envoyé au gibet. Dieu seul peut prendre la vie car il est le seul à l'avoir donnée." (Mahatma Ghandi)

- L'Islam:

Le Coran reconnaît la peine de mort et, dans les pays islamiques, elle a toujours été pratiquée.

Cependant, si la loi islamique prescrit la peine de mort comme l'une des nombreuses formes de punition possibles, il n'y a pas unanimité quant à savoir quand et pourquoi elle doit être appliquée.

Selon le Coran, il existe une alternative à la peine de mort: c'est le "prix du sang", c'est-à-dire une amende remise à la famille de la victime. Celle-ci a d'ailleurs le droit de réclamer la mort du coupable, mais le Coran insiste sur la valeur du pardon.

La peine de mort en chine (Louis Dherent )


La peine de mort en République populaire de Chine est pratiquée, faisant de ce pays le premier au monde en nombre d'exécution de condamnés à mort. Le pays ne peut toutefois être considéré comme le leader en la matière, car son grand nombre d'exécution est à mettre en parallèle avec sa population. Le leader en taux d'exécution par habitant serait plutôt Singapour ou l'Arabie Saoudite.

La peine de mort n'existe pas à Hong Kong et à Macao qui disposent de leur propre système judiciaire fondé sur le common law en tant région administrative spéciale. L'attribution des jeux olympiques à La chine a d'ailleurs soulevé de vraies protestations.



La peine de mort en 2007, cartographie. ( Detailleur Nicolas)

http://www.monde-diplomatique.fr/IMG/arton15064.jpg

La peine de mort et les états américains, travail en cours...


État Peine de mort
Fédéral en vigueur
Alabama en vigueur
Alaska abolie en 1957
Arizona en vigueur
Arkansas en vigueur
Californie en vigueur
Caroline du Nord en vigueur
Caroline du Sud en vigueur
Colorado en vigueur
Connecticut en vigueur
Dakota du Nord abolie en 1977
Dakota du Sud en vigueur
Delaware en vigueur
Floride en vigueur
Géorgie en vigueur
Hawaï abolie en 1959
Idaho en vigueur
Illinois en vigueur
Indiana en vigueur
Iowa abolie en 1965
Kansas en vigueur
Kentucky en vigueur
Louisiane en vigueur
Maine abolie en 1887
Maryland en vigueur
Massachusetts inapplicable
Michigan abolie en 1846
Minnesota abolie en 1911
Mississippi en vigueur
Missouri en vigueur
Montana en vigueur
Nebraska en vigueur
Nevada en vigueur
New Hampshire en vigueur
New-Jersey abolie en 2007
New York inapplicable
Nouveau-Mexique abolie en 2009
Ohio en vigueur
Oklahoma en vigueur
Oregon en vigueur
Pennsylvanie en vigueur
Rhode Island abolie en 1984
Tennessee en vigueur
Texas en vigueur
Utah en vigueur
Virginie en vigueur
Vermont abolie en 1965
Virginie-Occidentale abolie en 1965
Washington en vigueur
Wisconsin abolie en 1853
Wyoming en vigueur

Le monde sous la peine de mort

http://www.monde-diplomatique.fr/IMG/arton15064.jpg
la peine de mort dans le monde en 2007

Discours de maitre Badinter (Louis Dherent )

Badinter en 1981:

"Demain, grâce à vous, la justice française ne sera plus une justice qui tue. Demain, grâce à vous, il n'y aura plus pour notre honte commune, des exécutions furtives, à l'aube, sous le dais noir, dans les prisons françaises. Demain, les pages sanglantes de notre justice seront tournées. A cet instant, j'ai le sentiment d'assumer, au sens ancien, au sens noble, le plus noble qui soit, le mot de ministère c'est le service, j'ai le sentiment de l'assumer. Demain, c'est l'abolition.
Législateurs français, de tout mon cœur, je vous remercie."

L'histoire de la peine de mort (Detailleur Nicolas et Canipel Valentin)

La peine de mort ou peine capitale est une peine prévue par la loi consistant à retirer la vie à une personne ayant été reconnue coupable d'une faute qualifiée de « crime capital ». La sentence est prononcée par l'institution judiciaire à l'issue d'un procès. En l'absence d'un procès, ou dans les cas où celui-ci n'est pas réalisé par une institution reconnue, on parle d'exécution sommaire, d'acte de vengeance ou de justice privée.

La peine de mort est diversement considérée selon les époques et les régions géographiques. À l'origine peine très fortement développée à travers le monde, elle a été déconsidérée à l'époque des Lumières. Fortement en recul dans la deuxième moitié du XXe siècle, elle est actuellement dans une situation incertaine.

Elle est prévue dans les textes de loi de près de 100 pays, mais seuls 26 pays ont procédé à des exécutions en 2008. Elle est une sanction reconnue bien que désapprouvée par les institutions internationales comme l'Organisation des Nations unies (ONU). Les États abolitionnistes sont aujourd'hui majoritaires, mais ils ne représentent encore qu'une minorité de la population mondiale .

Au niveau mondial, le 18 décembre 2008, l’Assemblée générale de l'ONU a adopté la résolution 62/149 appelant à un moratoire sur les exécutions. Cette résolution (comme les autres résolutions de l'ONU) n'a pas de valeur contraignante mais peut être vue comme le signe que la majorité des États souhaitent remettre en cause la peine de mort. Cependant cela peut paraître une illusion : 8 des 10 pays les plus peuplés ont voté contre.

Peine de mort au Moyen Âge




Exemple de condamnation au Moyen-Age (sorcière condamner a mourir brûlée), 1447 Willisau

La peine de mort par pendaison: Saddam Hussein


Le 5 novembre 2006 / Saddam Hussein, les yeux écarquillés hurle et hurle encore : « Vive l’Irak ! Dieu est grand ! » tandis que le haut tribunal irakien lit impassiblement le verdict d’un procès longuement attendu. Ce dimanche, toute la capitale, Bagdad, retenait son souffle alors que la peine de mort était requise contre l’ancien président ainsi que trois de ses huit complices.


Ce ne fut une surprise pour personne. Seule la méthode d’exécution alimentait encore les discussions. Saddam Hussein souhaitait mourir devant un peloton d’exécution, mais le procureur général du Haut tribunal pénal a précisé que la mort par fusillade était réservée aux tribunaux martiaux. Comme les crimes civils sont punis de la pendaison, c’est ainsi que mourut l’ancien dictateur irakien.

l'histoire de la peine de mort (Damiens Guillaume)



l'histoire de la peine de mort

La peine de mort est l'une des premières sanctions pénales. Appliquée, au moins depuis l'Antiquité (et peut-être même avant), elle est présente dans les textes juridiques les plus anciens comme dans le code d'Hammourabi. Elle représente la « clef de voûte des systèmes répressifs jusqu'au XVIIIe siècle »[4] et reste une loi commune jusqu'au début XIXe siècle[5] où le mouvement abolitionniste commence à prendre de l'ampleur.

Des traces de textes juridiques sur la peine de mort ont été retrouvées dans de nombreuses civilisations au cours de l'histoire. Les Mésopotamiens, les Grecs anciens, les Romains et les hommes du Moyen Âge appliquaient la peine de mort. Sanction universellement reconnue et appliquée[6], il faudra attendre le XIXe siècle pour assister à une remise en cause, puis à l'abolition de cette sanction dans la majorité des pays du monde. Cependant au XXIe siècle, la peine de mort n’a pas disparu et connaît encore de nombreux soutiens.



voici un petite carte indiquant les pays qui appliquent la peine de mort



  • Peine capitale dans le monde
    • Bleu: Supprimée pour tous les crimes
    • Vert: Supprimée sauf pour les crimes commis dans des circonstances exceptionnelles (ex: temps de guerre)
    • Orange: Supprimée en pratique
    • Rouge: Peine légale


la peine de mort (Detappe Jordan)

la peine de mort est une des premières sanctions pénales.Appliquée,au moin depuis l'Antiquité(et peut-être même avant),elle est présente dans les textes juridiques les plus anciens comme dans le code d'Hammourabi.Elle représente la «clef de voûte des systèmes répressifs jusqu'au XVIIIe siècle» Les époux Rosenberg sont les seules personnes condamnées à mort puis exécutées pour espionnage dans le monde occidental depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

jeudi 3 décembre 2009

José Hugard et Alexis Ghomari: Site à référencer


les dernières heures d'un condamné à mort(Pruvost Gregory)

(Pruvost Grégory)

Les dernières heures d’un condamné à mort au Québec

jeudi 1er mars 2007, par Raymond Ouimet

De 1867 à 1971, année de l’abolition officielle de la peine de mort au Canada, 710 personnes ont été exécutées dont 13 femmes. Le présent article raconte le déroulement d’une exécution au Québec en 1902.

Stanislas Lacroix s’apprête à vivre la dernière nuit de son agonie dans sa cellule de la prison de l’ancienne ville de Hull (aujourd’hui Gatineau), lui qui a été condamné à la peine capitale pour l’assassinat de sa femme et d’un vieillard, le 24 août 1900 à Montebello (70 kilomètres à l’est de Gatineau). Il reçoit beaucoup de visiteurs, dont son fils qu’il étreint et embrasse. L’enfant veille avec son père qu’il ne veut pas quitter et s’endort sur ses genoux en milieu de soirée. On le porte alors chez le gouverneur de la prison où il partagera pendant toute la nuit la chambre de l’un des fils du fonctionnaire judiciaire.

Lacroix passe le reste la nuit entouré de trois de ses frères, d’une de ses sœurs et d’une belle-sœur qui versent forces larmes, de même que de deux religieuses, deux amis et l’épouse du directeur de la prison. À côté de la cellule, une pièce renferme plusieurs journalistes qui épient chacun des gestes du condamné. Le groupe de parents récitent le chapelet, en compagnie de sœur Duhamel qui a enseigné au prisonnier dans son enfance, autour de Lacroix qui est prosterné devant un autel qui a été monté juste devant sa cellule. Deux étages plus haut, le bourreau Radclive, mal en point, dort dans une cellule et dégage une forte odeur de teinture d’iode. Quelques heures plus tôt, dans un hôtel de Hull où il se soûlait la gueule, il a reçu une raclée après avoir apparemment déclaré : « Je viens pendre un [Canadien] Français, j’espère que ça ne sera pas le dernier ! »

Peu avant l’aube, Lacroix fait sa toilette. Il n’a pas fermé l’œil de la nuit. Il s’habille de vêtements noirs puis marche dans le corridor attenant à sa cellule. Il est faible : au cours des 28 derniers jours, il n’a pris que cinq repas complets ! Un barbier vient faire sa toilette. Le père Provost, qui porte une chasuble blanche garnie de dorures, vient célébrer la messe - pour ne pas dire des funérailles par anticipation - qui est servie par le fils du directeur de la prison et, chose à peine croyable, par le propre fils de Lacroix ! Une vingtaine de personnes, pour la plupart des membres de la famille, assistent à la cérémonie liturgique. Sur l’autel, quelques fleurs et des cierges. Stanislas Lacroix communie et, après la messe, bénit son fils à qui il demande de bien travailler à l’école et de ne jamais boire ou goûter à l’alcool. Il s’adresse ensuite aux autres membres de sa famille et les prie de faire le serment de ne plus boire de boissons alcooliques, ce qu’ils promettent. Ensuite il demande à son frère, David, de s’occuper de son fils et si possible d’en faire un prêtre ! La famille en pleurs, après s’être obligée à faire inhumer leur frère à Montebello, s’éloigne alors du condamné déjà engagé dans l’éternité. Lacroix est prêt, prêt à mourir, à accéder au Ciel que ses confesseurs lui ont promis.

la peine de mort en Chine

Publicité choc qui lutte contre la peine de mort en Chine



Luttons ensemble contre la peine de mort!!!!!!!

mardi 1 décembre 2009

Pour ou Contre la peine de mort? (Grégory Pruvost)

Etre pour ou contre la peine de mort telle est la question?

POUR:

- Beaucoup maintiennent la peine capitale pour des crimes politiques (atteinte à la sûreté intérieure ou extérieure de l'état) ou militaires.

- C'est le meilleur moyen de dissuasion.

- Se venger, par colère:

Par exemple des parents qui veulent que l'assassin de leur enfant paye pour son crime.

Généralement, quand la mort touche un enfant les gens sont pour la peine de mort.

- La peine de mort a un rôle éliminatoire:

elle permet de s'assurer que les criminels ne pourront pas s'évader ou, tout simplement, bénéficier d'une remise de peine et recommencer. Seule la peine de mort peut empêcher la récidive.

Jadis, la peine de mort était:

1°/ Vindicative: offense à la divinité, à l'empereur = vengeance.

2°/ Expiatoire: crime pardonné par le châtiment reçu.

3°/ Exemplaire: intimidation des criminels.

CONTRE:

- La peine de mort est immorale

- La peine de mort est illogique:

Parce que toute exécution d'un être humain viole par deux fois la Déclaration universelle des droits de l'homme:

- Article 3: " Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ".

- Article 5: " Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants ".

- La peine de mort n'est pas juste:

Elle est arbitraire: nombreux sont les éléments non directement liés à la culpabilité ou à l'innocence de l'inculpé qui peuvent influer son sort:

- Le passé, le rang social et la réputation de la victime
- Pour les professionnels (avocats): dépend de leur habilité, de leur expérience, de leur opinion politique, de leur origine ethnique.
- Pour certains, c'est un match à gagner: obtenir la tête de l'accusé.

Elle est discriminatoire et raciste: car elle est appliquée d'une manière injuste: frappant davantage les noirs que les blancs, les pauvres que les riches et enfin les hommes que les femmes.

Globalement, elle est prononcée de manière disproportionnée à l'égard des pauvres, des marginaux, des malades mentaux, des membres des minorités ethniques, des personnes sans défense.

(Exemples: En 1990, l'Etat du Texas a exécuté Johnny Ray Anderson dont le Q.I. était inférieur à 70. Il n'était même pas capable d'énumérer les mois de l'année.

Depuis 1976, un seul Blanc a été exécuté pour avoir tué un Noir. Mais au Texas, un noir court six fois plus de risques d'être condamné à mort que l'inverse.)

- La peine de mort est inutile:

La nécessité des peines dépend de leur efficacité. Si une peine n'atteignait pas le but qu'on se propose en l'infligeant, à coup sûr elle ne serait pas nécessaire.

N'y aurait-il que la mort pour châtier l'assassin ?

Le grand argument des partisans de la peine de mort est qu'elle exerce un effet dissuasif. Or, de nombreuses études indiquent que ceux qui commettent des crimes graves le font très rarement après en avoir calculé les conséquences.

Le crime est une maladie sociale qui peut être victorieusement combattue.

Le criminel agit souvent sous le coup de la passion, sous l'influence de l'alcool ou de la drogue. Parfois, les meurtriers sont instables ou mentalement handicapés. Dans aucun de ces cas, la crainte de la peine de mort ne pourrait avoir un effet dissuasif. Généralement, le criminel n'a pas présentes à l'esprit les conséquences de son geste pour lui-même.

La peine de mort empêche-t-elle le crime ?

Aucune étude n'a jamais pu démontrer que la peine de mort provoquait une diminution du nombre de crimes, ni que son abolition entraînait une recrudescence de la criminalité. Ainsi, aux Etats-Unis, on n'a jamais constaté de différences significatives dans le pourcentage des meurtres entre les Etats qui ont aboli la peine de mort et ceux qui l'ont maintenue ou rétablie. Dans les pays qui ont aboli la peine de mort, il n'y a pas plus d'assassins qu'avant.

Une étude faite par un criminologue connu entre 1967 et 1985 a constaté que les meurtres ont régulièrement augmenté, bien que les homicides volontaires aient été passibles de la peine capitale et que nul ne l'ignorât.

Les partisans de la peine de mort disent souvent que la mort d'un condamné l'empêche de récidiver.

Une étude prouve qu'aux Etats-Unis (en Pennsylvanie), sur 607 prisonniers mis en liberté conditionnelle il n'y eut qu'un seul cas de récidive.

Une autre étude montre qu'en Grande-Bretagne sur 239 prisonniers mis en liberté seul deux d'entre eux avaient récidivé. Les autres se sont "réinsérés dans la société".

Est-elle exemplaire, cette mort ?

Celle qu'on inflige à 2 ou 3 heures du matin dans une courette sale de prison entre officiels, clandestinement et dont la presse elle-même n'ose pas parler ?Une peine de mort dont on a honte, ne peut plus être qu'une inutile barbarie.Selon Albert Camus, si la peine de mort doit être un symbole d’exemplarité alors, il ne faut pas accepter qu’elle se fasse en cachette. On doit lui donner plus d’attention, la faire au grand jour, multiplier les photographies et même téléviser l’événement. En plus, il faudrait présenter tous les rapports médicaux décrivant l’état du corps après l’exécution. Bref, l’idée d’exemplarité est bonne mais la réalité est tout autre : la peine n’a aucune valeur exemplaire.

La peine de mort est cruelle:

Si la douleur donne des excuses, elle ne donne pas raison. La cruauté du châtiment infligé au condamné n'efface pas la souffrance de la victime et de sa famille.

Toutes les méthodes d'exécutions sont cruelles, voire barbares: lapidation, décapitation, pendaison, électrocution et même l'injection létale.

Si le détenu connaît la date, il évite la peur de se réveiller pour affronter brusquement la mort. Mais en tout cas, l'angoisse est telle qu'elle peut aboutir à un état psychosomatique (c'est-à-dire l'expression physique d'un problème mental).

Certains prisonniers dépriment à un point tel qu'ils se désistent de leur appel et acceptent l'exécution comme une forme de suicide.

Les condamnés à mort sont fréquemment mis à l'écart des autres prisonniers et placés dans des endroits réservés, connus sous le nom de "couloirs de la mort".En apportant une réponse violente à un problème de violence, la peine de mort n'engendre-t-elle pas un climat qui fait de la violence une règle ? La cruauté du châtiment infligé au condamné effacera-t-elle la souffrance de la victime et de sa famille ? N'y a-t-il pas d'autres alternatives pour rendre justice à ceux qui ont été meurtris ?

La peine de mort est irréversible:

De plus, l'erreur judiciaire est toujours possible et il faut donc exclure un châtiment sur lequel il est ensuite impossible de revenir. La preuve, c'est qu'il est possible que des expertises se contredisent.

Notre système juridique ne peut être infaillible parce qu'il est régi par des êtres humains qui sont faillibles. Et lorsqu'elle reconnaît son erreur, il est parfois trop tard.

Aussi longtemps que la peine de mort est maintenue, le risque de mettre à mort un innocent est toujours présent. Trois cent cinquante personnes, condamnées à mort aux USA entre 1900 et 1985, étaient innocentes. Parmi elles, certaines ont pu échapper à leur sort quelques minutes avant d'être exécutées, mais vingt-trois ont été tuées. Un rapport du Congrès américain rédigé en octobre 1993 par le sous-comité pour les Droits Constitutionnels et Civiques a relevé les noms de quarante-huit prisonniers innocentés et libérés du couloir de la mort depuis 1972. La conclusion de ce rapport énonce : "Si l'on se fonde sur l'expérience du passé, on peut estimer qu'un nombre important de condamnés à mort sont effectivement innocents des crimes qu'on leur impute. Il est probable que beaucoup d'entre eux seront exécutés".

La peine de mort engendre la violence:

Il existe aux Etats-Unis une criminalité terrible due à la vente libre d'armes. Il faudrait essayer de faire comprendre au public américain qu'au lieu de dépenser tant d'argent à des exécutions, il faudrait en consacrer davantage à des programmes de prévention ou de réinsertion.

La peine de mort est un meurtre légal avec préméditation. C'est un acte de violence qui engendre d'autres violences. est le seul moyen de défense efficace dont dispose la société face à certains criminels. Elle permet de proportionner la peine à la gravité du crime. Pour beaucoup de gens, la peine de mort les rassure. Ainsi, ils se sentent plus en sécurité.


lundi 30 novembre 2009

Les arguments relatifs à l'abolition et au maintien de la peine de mort.

ARGUMENT POUR ET CONTRE LA PEINE DE MORT

Contre la peine de mort

1. la vie est sacrée, nul ne peut y attenter, même l’Etat

2. on peut traiter des malades mentaux, et les réinsérer dans la société. Pourquoi les tuer ?

3. il est intolérable que, dans une société démocratique, des innocents soient condamnés à mort à tort.

4. la peine de mort ne réduit pas le taux de criminalité

5. regardons où la peine de mort est maintenue, et nous aurons une idée de sa valeur (Chine, Texas, etc)

6. la violence n’est pas la solution contre la violence.

7. les pays de l’Europe des 15 ont tous aboli la peine de mort et ratifié le deuxième protocole au Pacte Internationale des Droits Civils et Politiques, excepté la France.

8. parmi les 43 pays qui ont adhéré au Conseil de l’Europe, 40 ont aboli la peine de mort et 3 pays sont sur la voie de l’abolition

9. la peine de mort, c’est favoriser les envies de vengeance au détriment de la raison

10. l’attente dans les couloirs de la mort, ces prisons pour condamnés à mort, sont de la torture pure et simple

11. elle est trop souvent appliquée suite à des procès injustes, voire truqués

12. la peine de mort n’est pas un moyen de légitime défense : elle permet à l’Etat de mettre froidement à mort une personne hors d’état de nuire, parce que déjà arrêtée.

Pour la peine de mort

1. la peine de perpétuité est tout aussi inhumaine : c’est condamner à vivre, tout en sachant qu’on ne sortira jamais. En prison à perpétuité, le condamné perd le peu d’humanité qui lui restait, et devient un animal.

2. un meurtrier, un violeur etc n’a jamais l’impression d’avoir fait du mal, on ne peut attendre qu’il mette lui-même un terme à ses jours

3. il n’existe aucune garantie que les condamnés à mort ou à perpétuité (selon les pays) ne commettront pas à nouveaux leurs crimes s’ils sortent, même très vieux. Mieux vaut supprimer totalement cette probabilité, même si elle est infime. 4. mieux vaut une erreur judiciaire et la condamnation à mort d’un suspect, que la mort de nouvelles victimes qui n’auront même pas eu la chance de passer devant un tribunal. Il y aura toujours plus de victimes de récidivistes libérés après une peine plus ou moins longue, que de condamnés à mort par erreur.

5. pour un criminel qui deviendra un ange, combien seront libérés sous serment et recommenceront une, dix, cent fois avant d’être repris ?

6. la majorité de la population est pour son rétablissement en France

7. cela ne fait pas revenir la victime, mais au moins les familles de victimes sont apaisées, car elles savent qu’il n’est plus possible que ce mal frappe à nouveau.

8. pour l’exemplarité.

9. il est choquant de payer pour des meurtriers que l’on garde en prison (à moins qu’ils ne paient leur dette contractée envers la société par des travaux d’intérêt généraux par exemple).

10. un récidiviste libéré peut, dans sa vie privée, même s’il se conduit bien dans sa vie publique, reproduire le cercle vicieux dont il a été lui-même victime : personne ne sera là pour vérifier qu’il ne bat pas ses enfants, ou pire, par exemple. Il s’agit donc aussi de casser ce cercle vicieux de la reproduction dont les psy nous parlent tant.

11. nous ne savons pas si la peine de mort fait baisser le taux de criminalité, mais ce dont on est sûr, c’est qu’elle ne le fait pas monter ! Son impact n’est certainement pas nul. Choisissons donc la solution dont nous sommes sûrs.

12. ce n’est pas être contre les droits de l’homme que d’être pour la peine de mort, puisque la perpétuité bafoue les droits et la dignité de l’homme (575 pers. en ‘98)

13. beaucoup de pays dits ‘non- démocratiques’ ont aboli la peine de mort : Angola (1992), Azerbaïdjian (1998), Croatie (1990) , Équateur (1906), Georgie (1997), Haïti (1987), Honduras (1956), Lithuanie (1998), Mozambique (1990), Namibie (1990), Népal (1997), Nicaragua (1979), Roumanie (1989), Timor Oriental (1999), etc (source écart-type) ; Turquie (2002) (source : la Voix du Nord du 5.8.2002, pris sur le web le même jour sur La Voix du Nord)

14. des pays dits démocratiques ont encore la peine de mort (les Etats-Unis surtout, pour certains Etats, ainsi que le Japon)

15. on fait de l’assassin la victime, en s’occupant de lui et en lui trouvant des excuses (passé, éducation, etc)

16. mieux vaut consacrer les ressources limitées dont notre société dispose (hommes, temps, argent, etc) pour développer celles et ceux qui n’ont fait de mal à personne et qui le méritent largement plus, que de s’occuper des anciens meurtriers et violeurs, pour qu’ils reviennent dans le bon chemin.

17. les crimes commis qui font mériter la peine de mort permettent-ils encore de considérer l’assassin comme un être humain ? Les droits de l’homme ne peuvent par conséquent plus être invoqués quand on parle de peine de mort.

18. une erreur judiciaire est une erreur judiciaire. Un condamné à mort par erreur n’est pas pire, loin de là, qu’un condamné à perpétuité par erreur. La question de la condamnation des innocents n’est pas celle de la peine de mort, mais de la faillibilité de la justice.



Maître Robert Badinter (Biographie établie par Louis Dhérent)

Né en 1928 a paris,est un avocat, universitaire, essayiste et homme politique français.

Président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995, il est principalement connu pour son combat en faveur de la réinsertion des détenus et contre la peine de mort dont il obtient l'abolition en France le 30 septembre 1981 en tant que garde des Sceaux, pour la suppression de dispositions légales pénalisant les relations homosexuelles avec un mineur pour des âges où les relations hétérosexuelles étaient légales, et aussi pour sa participation à la rédaction du nouveau code pénal.Il a été marié à l'actrice Anne Vernon. Il a épousé en secondes noces l'écrivain féministe et professeur de philosophie Élisabeth Badinter (une des trois filles de Marcel Bleustein-Blanchet fondateur de Publicis), avec qui il a trois enfants.

vendredi 20 novembre 2009

le peine de mort (louis dherent)




la peine de mort aussi appelée peine capitale, prévue par la loi consistant à retirer la vie à une personne ayant été reconnue coupable d'une faute qualifiée de « crime capital ». La sentence est prononcée par l'institution judiciaire à l'issue d'un procès. En l'absence d'un procès, ou dans les cas où celui-ci n'est pas réalisé par une institution reconnue, on parle d'exécution sommaire, d'acte de vengeance ou de justice privée.Elle existe depuis le moyen-age et elle est abolie en france en 1981

jeudi 19 novembre 2009

Contenus et objectifs.

L'objectif général de ce blog de classe est de permettre aux élèves de constituer un dossier à la disposition de tous autour d'un thème particulièrement délicat, le recours à l'exécution capitale. Les travaux sont donc ceux des élèves, corrigés et mis en ligne par le professeur sur des thèmes proposés.